Quand nos voix s’unissent pour ceux qui ont été blessés

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Le samedi 11 octobre 2025 restera gravé dans nos mémoires comme un moment de grâce, de recueillement et de communion. À la cathédrale Notre-Dame de Paris, le Collectif Voix Libérées a eu l’honneur et l’émotion de participer à un temps spirituel dédié aux victimes d’agressions sexuelles dans l’Église.

Dès les premières minutes, la solennité du lieu et la chaleur des visages présents ont imposé le respect du silence, de l’écoute, de la prière partagée. C’était une matinée pour entendre, soutenir, donner voix à celles et ceux qui ont trop longtemps été plongés dans le silence.

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« Hear O Lord » : chanter pour témoigner, chanter pour guérir

Lorsque nous avons entonné Hear O Lord, ce chant n’était pas simplement une pièce parmi d’autres, mais une offrande de notre foi blessée, un cri silencieux et collectif. Face à un large public, dans la lumière filtrée par les vitraux, la voix s’est élevée — fragile et forte à la fois — pour accompagner chaque cœur meurtri.

Ce chant est devenu un pont : entre le silence et la parole, entre la mémoire et l’espérance. Il a permis que les douleurs individuelles, longtemps inaudibles, trouvent une résonance collective.

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Une émotion partagée, des visages rassemblés

Au cours de ce moment, les visages se sont tournés les uns vers les autres ; beaucoup ont eu les yeux humides, la gorge serrée. Certaines larmes ont coulé sans bruit — un témoignage silencieux mais puissant. Les retours après la messe ont fait écho à cette intensité : « Je ne m’attendais pas à tant d’humanité », « Je me suis senti moins seul(e) », « Le chant m’a porté ».

Cette émotion n’est pas seulement individuelle : elle est collective, tissée par les voix, les présences, les prières. Elle rappelle que la souffrance ne peut plus être cachée, qu’elle doit être accueillie, entendue, et qu’elle appelle une réponse de vérité et de réparation.

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Le chemin de la réparation au rythme de la musique

Ce temps spirituel n’est pas un simple acte symbolique : il marque une étape dans notre engagement. Participer ainsi, chanter ainsi, c’est réaffirmer que la musique et la prière sont aussi des voies de résistance, de guérison, de témoignage. En portant Hear O Lord devant tant de personnes, nous avons voulu dire que les victimes ne sont pas oubliées, que leur voix compte, et que l’Église ne peut avancer sans elles.

Nous tenons à remercier tous ceux qui ont rendu possible cette matinée : les responsables de la cathédrale, les bénévoles, les organisateurs, et chacune des personnes présentes, audacieuses de venir dans ce lieu chargé de prières et de blessures.

À toi, chère lectrice, cher lecteur : si mes mots touchent ton cœur, que ce soit pour toi-même ou pour un proche, sache que ta voix compte. Que ce chant reste un appel — à l’écoute, à la vérité, à la guérison, à l’espérance.

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Remerciements à l'inirr et Marie Derain inspirateurs de ce moment.

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Article PND

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Voir le reportage de KTO Tv

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Collectif Voix Libérées
[Date de publication — 14 octobre 2025]